Une carrière au Japon: Être tenance ! -

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Une carrière au Japon: Être tenance !

16 Juin 2010, 13:16pm

Catégories : #Blog

Redacteur Nicolas-Dura/Fw2Vimage

 

Dans les années 80-90, le championnat a connu son apogée, lorsqu'il a vu s'affronter les meilleurs pilotes japonais ainsi que de nombreux talents européens. A partir de la deuxième moitié des années 1990, le Japon étant à son tour touché par la crise économique, la Formula Nippon est devenue moins attrayante entrainant une baisse de niveau de la discipline, qui conserve malgré tout un plateau relativement international. Longtemps ouverte à tous les constructeurs de châssis et de moteurs, la Formula Nippon est devenue monotype à partir de la saison 2002...

 

Nous avons déjà invoqué dans, les principales catégories monoplaces qui se dispute au Japon et plus récemment au travers de cet article:  Ce qu'il faut réellement "prévoir" dans l'optique de partir au Japon pour y disputé le championnat Formule Nippon... Nous nous sommes penchés, sur l'après-F3 Japonaise ! Il n'est pas rare que des champions de la catégorie "dite" d'accès à la Formula Nippon, ou (dans le meilleur des cas) le SuperGT, ne trouve pas de volant ! Carlo Van (en 2008), Marcus Ericsson l'année dernière ont dû revenir en Europe ! Afin de bien cibler les raisons, de la défection des Européens au Japon, l'équipe 5Zigen nous donne son avis du terrain !

 

Et bien non, tout champion de F-3 au Japon ne monte pas directement dans la catégorie supérieure pour des raison de budget. Ce n'est pas très différent de ce qui se fait en F1. Si le pilote, est capable de trouver des commanditaires, il aura sa chance. Cependant, il y a de grandes différences de coût entre la F3 Japonaise et la Formula Nippon. Dans d'autre termes, sans sponsors votre titre, ne peut vous servir à rien ! Il y a cependant quelques pilotes qui n'ont pas besoin d'amener de budget. Je pense que tous les conducteurs Formula Nippon ont leurs propres commanditaires, de nos jours, et ce en raison de la récession économique. Les pilotes comme par exemple Motoyama Satoshi (4 titres de champion dans la série: ndlr), n'avait pas besoin d'amener du budget avant. Ceci pourrait être la raison pour laquelle beaucoup, ont perdu leur baquet au bout de quelques années: Motoyama, Wakisaka, ou Matsuda... En Super GT 500, il n'y a aucune chance de conduire, si vous n'êtes pas membre de la filière Toyota, Honda, ou encore Nissan. Un pilote Toyota ou Honda, engagé en GT500, peut avoir plus de facilité pour disputer le championnat Formula Nippon.

 

Pour terminé sur une note positive pour "nous" Français voici ce qu'en pense Benoît Tréluyer: "Je n’ai jamais eu d’argent pour courir, au début de ma carrière je m’attendais à devoir arrêter à la fin de chaque saison. A la fin de 1999, j’avais une possibilité en Grande Bretagne, très hypothétique, et une proposition, pas mirobolante mais ferme, pour une saison au Japon. J’ai préféré la deuxième solution. J’ai débarqué avec 20.000 francs, et l’ambition de vivre des primes de résultat. De toute façon, si je n’étais pas assez bon, je n’avais rien à faire ici. J’ai vraiment tiré le diable par la queue la première année, mais je suis rester"…